Un Gers... fraternel
Cher(e)s ami(e)s
Allez, si nous reprenions le voyage ? L’avantage de celui-ci, c’est qu’il n’y a pas de radars sur le trajet (donc pas de ponction sur le compte en banque en perspective), pas de risque de manque de kérosène ou de retard inédit, mais tout à portée de main, pour chacun et chacune de vous, car nous n’y allons pas en voiture, en avion, en train bref avec un de ces moyens de transport si pratiques et si aléatoires en même temps, mais en esprit, si ce n’est dans l’Esprit… l (Ce qui n’a d’ailleurs pas que des avantages comme vous le verrez plus bas).
Le Gers, ça vous tente ? Je dois reconnaitre que les paroisses du Grand Sud-ouest offrent peu de sites. J’aurais aimé que nous montions, par exemple, en Ariège, pour nous laisser prendre à la beauté de la montagne et à la saveur de paroisses habituées à fonctionner loin de tout. Bref, nous voilà chez nos frères et sœurs du Gers et vous n’allez pas le croire tant c’est gros ! Sur la page d’ouverture du site, un beau soleil se lève sur la mer… ou bien nos frères et sœurs sont de grands rêveurs, ou bien ils attendent avec bonheur un changement tellurique, ou alors, peut-être, ont-ils quelques notions de géographie parallèles ? Je les remercie pour cette vision surprenante et réjouissante. Faites donc le détour ici : http://protestantdugers.free.fr/
Vous ne passerez pas, bien sûr, à côté de Mauvezin, la « petite Genève »… où vous pourriez avoir la surprise de retrouver Patrick (Houssard) présidant le culte et qui certainement nous indiquera par retour quelques sites invisibles à l’œil ou « l’écran » nu. Et si vous poussez carrément la porte, vous trouverez de quoi vous occuper un bon moment :
- pour les têtes à remplir, dans la rubrique « archives » quelques conférences dont certaines par notre ancien pasteur Christian Ginouvier,
- pour les amateurs d’histoire, je mets en pièce jointe « l’histoire du temple de Mauvezin » et sur le site du musée virtuel du protestantisme toute une page sur cette région ici : http://www.museeprotestant.org/notice/lieux-de-memoire-en-midi-pyrenees-3/,
- pour les sportifs de la mémoire, une rubrique mots croisés, aux petits oignons, si, si dans la liste à gauche,
- et pour les gastronomes, désolée, rien ne passe par e-mail, ni l’armagnac ou le floc, ni le « pastis » (quoi ! ça ne vous dit rien ? sans blague ! la réponse ici : http://www.tourisme-midi-pyrenees.com/accueil/a-voir-a-faire/gastronomie-et-terroir/produits-et-specialites/specialites-regionales/le-pastis-gascon) ni les fameuses charcuteries, ni, ni…
Dans notre consistoire, demain, grand branle-bas de combat, enfin, quand je dis « combat »… : journées de rentrée pour les uns, d’installation de pasteur avec festivités fraternelles et bien charnelles aussi pour les autres… vous, qui passez « samovar » (vous avez tous vu, bien sûr, le film « Lévy et Goliath »), regardez, si vous êtes dans l’Aude ou les Pyrénées-Orientales, les portes des temples de Narbonne et Perpignan, grandes ouvertes et accueillantes : elles attendent que vous les franchissiez. Allez, venez !
Ce matin, je pensais avec tristesse à l’intervention coup de poing, ou plutôt, compte tenu de la personne, coup de cœur, de la responsable du secours catholique calaisien (ici : https://www.youtube.com/watch?v=arbzPgcJU8U&feature=share). Je n’avais pas envisagé que la présence de tant de jeunes hommes seuls conduirait au surgissement d’une « mafia » locale particulièrement organisée pour « mettre à leur disposition » de jeunes femmes enlevées et violentées. Et au malheur du déplacement, se surajoute l’horreur de l’esclavage féminin. C’est ici, en France… les allemands viennent à peine de dévoiler tous les viols et agressions subis par des femmes réfugiées ou autochtones et vivant dans ou près des camps de réfugiés. Les journaux commencent à sortir du silence. Alors ce matin, dans l’annonce des réjouissances pour nous, puisse notre prière être aussi pleine de toutes celles qui vivent ces agressions ou ces enfermements d’un autre monde et d’un autre âge.
Quelques nouveautés sur mon blog : http://lecoeuretlamain2013.iver-blog.com
Lui, à l’époque où Il côtoyait les humains, c’était déjà « la jungle » : les mercenaires romains, les brigands de tous bords, les « résistants »… et même « la Loi »… et là, sous la main, des femmes, jeunes ou plus âgées… Oui, Il savait et Il sait… combien les femmes, ses sœurs, sont des « cibles » pour toutes sortes de raisons et dans toutes sortes de domaines. Aujourd'hui, j’appelle son regard sur nous, ses sœurs, toutes ses sœurs, celles qui l’accueillent et celles qui ne le connaissent pas. Ah ! mes chères sœurs, combien est grand le privilège qui est le nôtre, dans notre pays et dans notre Eglise-institution, l’EPUdF. Et vous, mes frères, si vous retroussiez un peu vos manches (je sais, vous le faites déjà, mais un peu plus encore) et zou ! un petit coup de vaisselle, de balai, ou d’aspirateur ou quelques fleurs ou… ou… ou…, juste pour dire que, là où vous êtes, vous aussi, vous refusez l’inacceptable.
Viens, Seigneur Jésus, viens…
Amitiés
Jo