dimanche 21 avril culte intégral

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DIMANCHE 28 avril 2024

 

NARBONNE

 

PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU ET ACCUEIL

 

Je vous accueille avec les mots du pasteur Charles Wagner dont les écrits font mes délices tous les jours :

Ami qui est venu ce matin, paix sur toi.

Ici tu ne seras l’hôte d’aucune famille étroite, (…)

Tu seras l’hôte de Dieu et tu seras chez toi.

Ma maison s’appellera maison de prière pour tous les peuples,

Comme le proclamait le prophète Esaïe.

Nous voulons ce matin, ici, dans ce temple, nous en faire l’écho

En disant à chacune et à chacun :

La grâce et la paix vous sont données

De la part de Dieu notre Père et de Jésus notre sauveur[1].

 

Je vous invite à la prière :

 

Seigneur, tu es notre Père,

Donne-nous la grâce de la fraternité.

Ouvre nos yeux sur nos voisins,

Qui partagent avec nous ce temps de rencontre.

Apprends-nous à la considérer

Comme un don précieux que tu nous offres.

Que ton Esprit coule sur nous comme une huile parfumée.

Que ta parole nous [nourrisse comme la sève qui vient du cep nourrit le sarment].

Que ta bénédiction repose sur notre assemblée.[2]

 

1 arc 206 « nous venons dans ta maison » les 3 strophes

 

LOUANGE

 

Louons Dieu.

L’Esprit du Seigneur est sur moi,

Car le Seigneur m’a donné l’onction.

Il m’a envoyé

        Pour porter de bonnes nouvelles à ceux qui sont humiliés ;

        Pour panser ceux qui ont le cœur brisé ;

        Pour proclamer aux captifs la libération

        Et aux prisonniers leur élargissement ;

        Pour proclamer une année favorable de la part du Seigneur[3].

 

Nous te rendons grâces pour Jésus le Christ.

Par sa Parole il annonce la vie du royaume,

        Il interroge et il bouscule,

        Il nous appelle à une vie nouvelle,

        Il élargit notre compréhension de Dieu,

        Il convertit nos pensées, notre regard.

        Sa Parole est parfois dure à entendre,

        Mais sa Parole est vérité, et la vérité rend libre.

 

Nous te rendons grâces pour Jésus le Christ.

Par ses miracles il annonce la vie du royaume,

        Il parle à nos peurs, à nos angoisses,

        A nos prisons, à nos infirmités,

        Il nous rencontre sur le lieu de nos blessures,

        Il nous invite à mener une vie libérée,

        Il nous appelle à être porteurs de sa guérison.

 

Nous te rendons grâces pour Jésus le Christ.

Par sa mort il annonce la vie du royaume,

        Il nous montre le chemin des béatitudes,

        Il nous dépouille de nos fausses richesses,

        Il nous délivre de toutes nos morts.

        Sa pauvreté est une force,

        Sa nudité est un vêtement,

        Sa mort est notre vie.

 

Nous te rendons grâces pour Jésus le Christ.

Par sa résurrection il annonce la vie du royaume,

        Il fait route avec nous,

        Il nous envoie pour être témoins,

        Il nous donne sa paix,

        Il construit notre confiance,

        Il fonde notre espérance,

        Il nous appelle à aimer.[4]

[5]

2 ) arc 208 « c’est toi Seigneur qui nous unis » les 3 strophes

VOLONTE DE DIEU

 

Écoutons le projet que Dieu a fait pour nous et qu’Il nous invite à partager :

 

Dieu seul peut créer,

Mais il nous appartient de mettre en valeur ce qu’il crée.

Dieu seul peut donner la vie,

Mais il nous appartient de la transmettre et de la respecter.

Dieu peut donner de croire

Mais il nous appartient d’être signe de Dieu pour nos frères et sœurs.

Dieu seul peut donner d’espérer,

Mais il nous appartient de redonner confiance à nos frères et sœurs.

Dieu seul peut donner d’aimer,

Mais il nous appartient d’apprendre à aimer nos frères et sœurs.

Dieu seul veut la paix,

Mais il nous appartient de nous réunir.

Dieu seul peut donner la force,

Mais il nous appartient de soutenir.

Dieu seul peut donner la joie,

Mais il nous appartient de sourire.

Dieu seul est lumière,

Mais il nous appartient de la faire briller pour nos frères et sœurs.

Dieu seul peut faire un miracle,

Mais il nous appartient d’apporter nos 5 pains et 2 poissons.

Dieu seul se suffit à lui-même,

Mais il a voulu avoir besoin de chacun, chacune de nous.

Amen[6].

 

5 spontané 1 formule 3 arc 318 « toi qui es lumière »

 

PRIERE DE REPENTANCE

 

Nous nous présentons devant Dieu, pécheurs à la recherche de son pardon et de sa grâce. Je vous invite à quelques instants de silence.

 

Père,

Chaque fois que je me tourne vers le passé

Pour rattraper les erreurs d’hier,

Pardonne-moi.

Chaque fois que je me tourne vers l’avenir

En promettant de faire de mon mieux pour tout changer demain

Pardonne-moi.

Oui, Père,

Chaque fois que j’oublie de recevoir le jour d’aujourd'hui

Comme le présent le plus précieux que ta grâce m’offre,

Pardonne-moi.

Chaque fois que je me tourne derrière

Pour justifier de mon état présent,

Pardonne-moi.

Chaque fois que je me tourne vers demain

Pour éviter de regarder aujourd'hui,

Pardonne-moi.

Chaque fois que je cherche à figer mon identité dans le passé,

Ou de la fantasmer dans l’avenir,

Au lieu de la recevoir chaque jour de ta main,

Pardonne-moi.

Seigneur, prends pitié de nous.

Amen.[7]

 

Spontané 2 formule 3 arc 526 « Jésus est au milieu de nous »

 

DECLARATION DU PARDON

 

Frères et sœurs, par sa Parole, par la puissance de son amour, le Seigneur nous remet debout.

 

Il nous met en marche, en mouvement,

Il nous appelle à le suivre.

Ouvrez vos cœurs, ouvrez-les vite,

C’est ici et maintenant le temps du pardon.

Le Seigneur est là, Il est venu pour vous,

Il vous apporte la paix, la liberté et l’espérance.

Amen.[8]

 

Spontané 3 formule 3 arc 405 « toi qui m’appelles »

 

PRIERE D’INVOCATION

 

  1. prophète Esaïe a écrit :
  1. la pluie et la neige descendent des cieux
  2. n’y retournent pas sans avoir arrosé,
  3. la terre et fait germer les plantes,
  4. avoir donné de la semence au semeur
  5. du pain à celui qui mange,
  1. en est-il de ma parole qui sort de ma bouche :
  2. ne retourne pas à moi sans effet,
  1. avoir exécuté ma volonté
  2. accompli avec succès ce pour quoi je l’ai envoyée. (Esaïe 55, 10 – 11)

 

  1. vous invite à la prière :
  2.  
  3. allons nous mettre à l’écoute de ta Parole dans l’Écriture.
  4. te prions pour que ce matin
  1. vienne arroser et féconder notre terre,
  2. fasse germer en nous la foi, l’espérance et l’amour,
  3. soit semence pour notre vie,
  1. nourriture sur notre route.
  2.  

 

Lectures :

 

Actes 9, 26 – 31

Jean 15, 1 – 8

« la joie du sarment »

 

6 ) pas de chant entre lecture et prédication

 

[1] Didier You Foyer de l’âme 2024 04 21

[2] Antoine Nouis « la galette et la cruche » tome 2 page 17

[3] Esaïue 61, 1 - 2

[4] galette et cruche tome 1 page 98

[5] Antoine Nouis La galette et la cruche tome 2 pages 8-9

[6] Liturgie bleue pasteur Andrew Rossiter

[8] Cf note 5

Narbonne

28 avril 2024

 

Actes 9, 26 - 31

Jean 15, 1 - 8

 

«La joie du sarment »

 

 INTRODUCTION : Le thème de la vigne et du vigneron est un thème central qui court tout au long du 1er Testament. Normal, dans un pays où la vigne pousse en abondance et où, à l’époque du Christ comme aux époques antérieures, la plupart des familles avaient une petite vigne et où donc chacun était vigneron. Que dans toute la Bible le peuple d’Israël soit comparé à une vigne dont Dieu est le vigneron, voilà qui était parlant pour tout le monde. Israël est le peuple élu, choisi par Dieu, la vigne aimée de Dieu. »Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne que je n’ai pas fait pour elle ?[1] » écrit le prophète Esaïe. Dans le Psaume 80, Israël est présenté comme la vigne que le Seigneur a arrachée de l’Égypte pour la planter dans la bonne terre, la terre promise. Et Jésus transpose et s’approprie cette image dont le « symbolisme va se transférer sur la personne de celui qui incarne et récapitule le peuple de Dieu : le Messie qui devient comme une vigne [2]», signification inédite : « Moi, je suis la vraie vigne ; et vous, vous êtes les sarments » dit-il à ses disciples. « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. » Nous commencerons par des généralités, puis une réflexion sur une question dérangeante et enfin nous pourrons examiner comment cette parabole nous impacte, nous, chrétiens et chrétiennes du XXIème siècle. 

 

1) les différents acteurs : Arrêtons nous un instant sur le bord du chemin et contemplons la vigne qui est devant nous. Nous voyons une grande surface plantée de ceps d’où sortent des sarments et si nous sommes au temps de la récolte, nous verrons aussi de grandes masses brunes ou dorées, le fruit de la vigne, ce que le vigneron attend, ce pour quoi il a travaillé très dur toute l’année.

Le vigneron, nous dit Jésus, c’est son Père. Le Père… celui qui est à l’origine de la vie, celui qui donne la vie, celui qui entretient la vie, avec son outil unique et essentiel : son amour. Un amour qu’il offre sans retenue à tous ses enfants, un amour si grand qu’aucun mot humain ne peut l’enfermer ou même le définir. Le vigneron, c’est le Père, le Dieu qui est amour. C’est l’image de l’amour fidèle et agissant de Dieu à notre égard, qui veut amener ses enfants à une vie féconde. Cependant, son amour n’est pas sans exigence : au printemps, le vigneron émonde les sarments de la vigne, c'est-à-dire qu’il les débarrasse d’une partie de leurs bourgeons, afin que ceux qui restent soient plus vigoureux en recevant une pleine part de sève. Il arrive que, dans nos vies, certains bourgeons soient émondés, ce que nous vivons le plus souvent comme une souffrance ou un échec. Alors, comme pour le sarment, une larme de sève coule par la blessure jusqu’au moment où, la plaie étant fermée, la sève fait bourgeonner déjà la promesse de nouveaux fruits.[3]

Jésus dit : « Je suis la vraie vigne ». Voilà de sa part une revendication inédite, une incroyable révolution, une troublante incarnation. Tout découle, dans le texte, du fait que Jésus s’autoproclame la Vigne véritable. L’alliance avec Israël trouve une dimension nouvelle. Jésus observe les commandements de son Père et nous invite à observer les siens. En lui, la première alliance trouve son accomplissement. En lui, le vigneron est à l’œuvre, et par lui, il est aussi à l’œuvre en chacun de nous. Jésus est la réalité de la vie. Il en est l’incarnation concrète, humaine, totale. Il est la totalité de la vie. Et sans lui, nous ne pouvons rien faire. Accepter de vivre sans le Christ, c’est accepter de vivre dangereusement. Que peut-il arriver à un sarment isolé, détaché de son cep ? Alors qu’en Christ la sève vitale et vivifiante monte et parvient jusqu’aux sarments. L’amour du Père passe par lui, et nous pénètre pour que nous vivions. Et le « vous » collectif des disciples auxquels Jésus s’adresse n’est pas une simple addition d’individus du type : 1+1+1+1+1… car la réception de l’Esprit Saint fait entrer les croyants dans une vie communautaire. Nous avons lu dans le livre des Actes comment s’organisait cette vie, parfois avec quelques frottements, mais toujours dans un seul et unique but : glorifier le Père en portant du fruit, refléter la communion d’amour du Père et du Fils. « L’Église, dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, était donc en paix ; elle se construisait, vivait dans la crainte du Seigneur, et se multipliait par l’encouragement de l’Esprit Saint [4]».

« Vous êtes les sarments »… Nous sommes les sarments… Je parle de « nous » car, lorsque Jean écrit, il a constaté la rupture définitive et totale de la communauté chrétienne avec le judaïsme, après qu’elle ait été expulsée de la synagogue. Pour lui, désormais, sa communauté est, avec Jésus Christ, la vigne du Seigneur, un tout organique et vivant travaillé par le vigneron qui coupe les sarments, qui taille, qui émonde pour que ceux qui restent donnent leur plein rendement.

Une remarque : si le vigneron a des sécateurs à la main pour émonder,  les sécateurs à la main, quand il se tourne vers ses oliviers, il fait des greffons sur l’arbre[5]. Je laisse cette remarque à votre méditation…

Donc, le vigneron travaille sa vigne. Par le cep qui plonge ses racines dans la terre, la sève monte jusqu’aux sarments qui pourront ainsi produire du fruit. Mais au fait, pour en arriver au fruit, ils font quoi les sarments ? Sommes nous d’ailleurs dans cette parabole, dans une histoire de « faire » ? de productivité ? Je ne le crois pas. Pas en tout cas, dans ce chapitre de l’Évangile selon Jean.

 

2) « une question » : Il y a une question qui m’est montée au cœur et m’a quelque peu frisé la peau du dos... à cause du sort réservé à certains sarments.

Des sarments arrachés et jetés au feu ? Il ne me vient pas à l’esprit d’imaginer que le Grand Vigneron qui prend soin de sa vigne avec tant de compétence, de constance et surtout d’amour, de cet amour agapè, premier, et offert sans conditions, puisse décider de faire mourir un seul de ses enfants de la terre ! Voici comment je reçois ce texte : non pas comme décrivant des humains, des bons et des méchants, les uns gardés et les autres jetés au feu pour l’éternité, Dante si tu m’entends... Je pense plutôt, avec le pasteur Louis Pernot, que c’est en nous qu’il y a du bon et du mauvais, et le Seigneur ne veut garder que le bon ; mais il ne nous coupe pas en deux pour ce faire ! Je cite le pasteur Pernot : « Avec l’aide de Dieu, nous pouvons apprendre à ôter de nos vies tous ces rameaux stériles qui n’apportent rien à personne, tout ce qui encombre notre vie et qui ne donne pas de fruit, il faut apprendre à s’en débarrasser, s’en purifier, ils ne font qu’empoisonner l’existence et la stériliser. Il faut laisser la place aux bons rameaux qui eux produisent de la vie et de la joie. Il est dit d’ailleurs que c’est la Parole qui émonde. » (fin de citation).

 

3) « demeurez en moi » : « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous »…. D’abord, un demeurer ensemble car il n’y a pas qu’un seul sarment dans la vigne ni même sur le cep, mais bien au contraire une foultitude de sarments. Toutes celles et tous ceux qui suivent ses paroles, toutes celles et tous ceux qui demeurent en lui, tous les sarments sur le cep forment avec Jésus la vigne de Dieu. Le sarment n’a rien d’autre à faire que d’être un sarment, préparé à porter le fruit qui va venir, grandir, mûrir jusqu’au temps de la récolte. Être un sarment, si vous me permettez cette liberté, c’est du gâteau ! Porté par le cep, soigné aux petits oignons par des mains expertes, réceptacle de la sève qui monte, de la chaleur du soleil et de la pluie bienfaisante en son temps, que pourrions-nous demander de plus ?

Je vous regarde, je me réjouis de vous voir là, devant moi, et je me dis que le Père, le grand vigneron, nous appelle à une vie de sarment que nous pouvons toutes et tous vivre, qui que nous soyons, où que nous soyons, quelle que soit notre condition, notre instruction, notre état de santé, notre âge… Le rendement ne dépend pas de nous de toute façon.
Être un sarment et laisser le cep nous imprégner de sa sève vivifiante…

Ce à quoi le Seigneur nous invite d’abord, et avant toute autre chose, c’est à nous préoccuper tout simplement de notre relation avec lui, de notre communion de vie avec le Christ, communion dont dépend tout le reste. Ce qui compte c’est que nous soyons conscients du lien vital qui nous attache au cep, chacune, chacun de nous, mais plus encore, l'Église toute entière, peuple saint, choisi, peuple de prêtres[6] où chacune, chacun a véritablement conscience de son appartenance au Christ pour vivre la vie qu’il reçoit. Aucun doute pour un sarment, c’est qui compte d’être solidement uni au cep, et alors il portera du fruit vous savez, ce fruit que Paul décrit dans l'épitre aux Galates : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maitrise de soi[7].

Le Christ n’établit pas un planning ou un programme d’action pour ses disciples, mais il dit tout simplement : « demeurez en moi ». Calvin disait : « Nous sommes stériles et secs de nature, si étant entés en Christ, nous ne puisons et ne tirons pas de lui une nouvelle vigueur provenant d’ailleurs que de nous ». Par nous mêmes, frères et sœurs, nous ne pouvons rien faire, si ce n’est accueillir l’amour offert et vivre de cet amour. Demeurer en Christ, c’est reconnaitre que nous ne pouvons rien faire sans lui, et que c’est fort de sa force à lui, que nous pouvons répondre à son appel, et vaincre toutes nos inquiétudes et nos doutes.

 

3 ) que mes paroles demeurent en vous : « Que mes paroles demeurent en vous » dit encore Jésus. Si les paroles de cette parabole demeurent en nous, je saurais, par exemple, accepter l’émondage, accepter de lâcher un poids que je prenais sur moi et de le restituer à celui qui, seul, est capable de le porter, qui seul, donne densité et être et fructification, en abondance[8]. Jésus me précède sur le chemin, et si je demeure en lui, si je porte ses paroles, je serais, avec vous, et comme vous, une disciple-sarment appelée à porter du fruit.

Accueillons donc la parole pour demeurer en elle. Nous avons l’immense privilège de vivre dans un pays où la Parole est accessible de bien des façons en toute liberté. L’Écriture d’abord, les commentaires des théologiens, de nos pasteurs, les témoignages diffusés sur les médias (j’ouvre une parenthèse : je viens de visionner le témoignage de Georgina Dufoix, accusée de tous les maux dans les années 90. Elle raconte comment sa foi, dans ces moments d’accusations soumis à une impitoyable vindicte publique, a tenu sans défaillir le sarment rattaché au cep[9]. Je ferme la parenthèse). Bref, de mille et une façons, la
Parole est vivante pour nous, en nous, sève nourrissante et porteuse du fruit à venir. J’ai dit à quel point il me semblait que le sarment était dans une heureuse situation, que rien ne dépendait de lui pour la production du fruit, sinon d’être un sarment. Car « demeurez dans les paroles du Christ », c’est un don de l’Esprit saint, un don que nous accueillons.

 

Conclusion : Je termine par une citation de Daniel Bourguet, extraite de son livre « Devenir disciple », je cite : « Demeurer en Christ, c’est entrer dans une communion d’amour qui nous dépasse infiniment, car c’est la communion du Père, du Fils et du Saint Esprit. C’est y entrer parce que le Christ lui-même le demande au Père et que le Père exauce le Fils. C’est y entrer, s’y abandonner de tout son amour et se laisser porter comme une frêle coquille de noix posée sur un immense fleuve d’amour qui prend soin d’elle infiniment, tout en  l’emportant vers l’ineffable, là où les mots n’existent plus, parce que le fleuve et la coquille se mettent à danser de joie… » Entrons donc dans la danse ! Amen.

 

 

 

 

[1] Esaïe 5, 4

[2] Les citations non référencées sont extraites de la revue Lire et Dire

[3] http://www.celebrer.ch

[4] Actes 9, 31

[5] Romains 11, 13 - 24

[6] 1 Pierre 2, 9 - 12

[7] Galates 5, 22

[8] Auteur inconu

APRES LA PREDICATION

6 a ) pause musicale : Gabriel Fauré « requiem in paradisum »

6 b ) arc 533 « nous sommes un » les 2 strophes

 

CONFESSION DE FOI

 

Confessons notre foi 

 

Nous croyons en un Dieu Père,

Dont la parole soutient la vie des humains,

Car il est la Vie,

Dont la tendresse veut libérer toute l’humanité

Car il est l’amour.

Nous croyons en Jésus Christ, son Fils.

Venu partager notre vie et l’éclairer

Alors que nous marchions dans les ténèbres.

Né parmi les pauvres, il nous a révélé l’amour de Dieu.

Par sa mort librement acceptée, il détruit la mort.

Par sa résurrection, il est source de vie et d’espérance.

Nous croyons en l’Esprit saint

Qui nous fait naître à la vie de Dieu

Et nous inonde de force et d’allégresse

Dans le combat pour notre fidélité.

Nous croyons en l'Église au service de tous les humains.

Messagère de la Bonne Nouvelle,

Elle nous fait témoins de Dieu dans le monde.

Nous croyons à la vie éternelle.

Nous attendons la résurrection

Dans l’espérance d’un monde nouveau

Où l’humanité trouvera son unité

Avec celui qui est et qui vient.

Amen.[1]

 

spontané 4 : cantique 822 louange à Dieu

 

OFFRANDE

 

Seigneur,

Nous invoquons ton Esprit

Sur notre offrande de ce matin.

C’est par lui seul

Qu’elle portera du fruit/

Nous te le demandons

Au nom de notre Seigneur Jésus Christ.

 

======

Seigneur,

Toi qui vois dans le secret de nos cœurs,

Bénis les offrandes visibles et invisibles

Que nous déposons devant toi ce matin,

Par le Christ notre Seigneur

Amen[2]

 

ANNONCES

 

PRIERE D’INTERCESSION

Unissons-nous dans la prière d’intercession :

Seigneur, nous remettons à ta compassion et à ton amour

tous ceux qui souffrent dans leur corps ou dans leur esprit.Nous te remettons nos frères et nos amis, les isolés, les chômeurs, les prisonniers, les migrants.

Accorde-nous de savoir nous tenir près d’eux.

Nous remettons à ta sagesse et à ton amour les chefs des peuples,

afin qu’ils recherchent la justice et la paix.

Fais de nous des ouvriers de paix.

Nous remettons à ton inspiration et à ton amour les artistes et les savants,

  1. qu’ils cherchent le vrai secret, et disent le vrai désir de ta création.
  1. remettons à ta grâce et à ton amour
  2. celles et tous ceux que tu confies toi-même à notre amour
  3. à notre prière;
  4. ceux que nous aimons, et tous ceux que nous n’arrivons pas à aimer;
  5. ceux avec qui nous travaillons.
  6. de les aimer en ton nom.
  7. remettons à ta fidélité et à ton amour toute ton Église,
  8. particulier là où elle est en butte aux tracasseries du pouvoir,
  1. où elle est persécutée,
  1. encore là où elle subit la tentation du pouvoir.
  1. courage et fidélité. Nous t’en prions, Seigneur.
  1. nous remettons nous-mêmes à toi, notre Père, et à ton amour,
  1. que tu nous gardes près de toi et, en même temps,
  1. tu nous envoies en ton nom dans le monde.
  2. t’en prions, Seigneur. Exauce-nous.[3]

et, avec lui qui nous a appelés et ouvert le chemin, ensemble, nous te disons :

Notre Père qui es aux cieux,

Que ton nom soit sanctifié,

Que ton règne vienne,

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous, aujourd’hui, notre pain de ce jour ;

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,

Ne nous laisse pas entrer en tentation,

Mais délivre-nous du mal,

Car c’est à toi qu’appartiennent

Le règne, la puissance et la gloire

Pour les siècles des siècles. Amen.

 

ENVOI

  1. pour les paroles d’envoi :
  1. Jésus a envoyé ses disciples,
  1. leur a dit :
  2.  !
  3. de toutes les nations des disciples !
  4.  !
  1. l'Évangile !
  2. suis avec vous tous les jours.
  3. avons écouté la parole des disciples.
  4. avons médité l’Évangile.
  5. avons dit nos peurs dans notre prière,
  6. peine et notre misère.
  7. avons accueilli la grâce et l’Esprit,
  1. pardon et la réconciliation.
  2. Dieu nous envoie
  1. être témoins
  2. la parole et par le geste.
  1. nous envoie
  1. les nations et dans les maisons,
  2. loin et chez nos prochains.

 

  1.  

 

  1. Christ est ressuscité,
  2. est avec vous tous les jours.

 

  1. la promesse de sa présence,
  1. certitude de sa délivrance,
  1. le souffle de son espérance,
  1. la racine de votre foi,
  2. vérité de votre combat,
  1. la source de toute joie.[4]

spontané 5 : cantique 882 « que la grâce de Dieu »

Ou « ne rentrez pas chez vous »

 

[1] Andrew Rossiter « liturgie bleue » page 291

[2] Vie et liturgie mars 2002 p. 3 - 4

[3] Liturgie bleue p. 392-393

[4]Antoine Nouis « la galette et la cruche » t. 3 p.146

Publié dans culte intégral

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