culte du 27 décembre intégral prédication Luc 21, 22-40

Publié le par lecoeuretlamain.over-blog.com

27 DECEMBRE 2020

 

NARBONNE

 

PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU ET ACCUEIL

 

La grâce et la paix vous sont donnés de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Sauveur.

 

Vous tous qui la terre habitez,

Chantez à votre Dieu, chantez.

 

Vous tous, petite parcelle d’humanité,

Réunis dans ce temple à Narbonne,

Chantez à votre Dieu, chantez !

 

Car il est beau de chanter notre Dieu.

Il nous a faits et nous sommes à Lui.

Nous sommes son peuple, Il est notre berger.

Il nous attend pour se donner à nous

Au travers de sa présence, de sa parole.

C’est en Lui, notre Père, en Lui, notre Sauveur,

En Lui l’Esprit qui murmure à notre esprit

Les mots de l’amour et de la communion,

C’est en Lui que nous puisons

Notre force et notre paix.

Seigneur, donne-nous ta force,

Seigneur, donne-nous ta paix,

Pour que devant Toi nous puissions nous tenir

Dans la joie de l’écoute ![1]

 

1 ) arc 222 « avec toi Seigneur tous ensemble » strophes 1, 2 et 3

 

Avec toi, Seigneur, tous ensemble,

Nous voici joyeux et surs de ton amour

Tu nous as rassemblés dans la joie de ta présence

Et c’est toi qui nous unis

 

C’est toi qui nous unis

Ton amour a fait de nous des frères

Tu es vivant au milieu de nous

 

Avec toi, Seigneur, tous ensemble,

Nous voici joyeux et surs de ton amour

Tu nous as rassemblés dans la joie de ta présence

Et c’est toi qui nous unis

 

Les mains tendues vers toi

Nous venons t’offrir notre prière

Tu es vivant au milieu de nous

 

Avec toi, Seigneur, tous ensemble,

Nous voici joyeux et surs de ton amour

Tu nous as rassemblés dans la joie de ta présence

Et c’est toi qui nous unis

 

Venus à ton appel,

Nous voulons entendre ta parole

Tu es vivant au milieu de nous

 

Avec toi, Seigneur, tous ensemble,

Nous voici joyeux et surs de ton amour

Tu nous as rassemblés dans la joie de ta présence

Et c’est toi qui nous unis

 

LOUANGE

 

Louons Dieu.

 

Pour les mains qui soignent, qui guérissent et qui rendent fort,

Nous te louons, Seigneur !

 

Pour les mains qui consolent,  qui relèvent et qui encouragent,

Nous te louons, Seigneur !

 

Pour les mains qui se tendent pour pardonner et pour faire la paix,

Nous te louons, Seigneur !

 

Pour les mains qui s’ouvrent à la rencontre,

À l’amitié, à la confiance,

Nous te louons, Seigneur !

 

Pour nos mains qui se tendent vers toi, Seigneur,

Pour que tu les remplisses de ta tendresse

Et que tu nous apprennes à partager entre tous,

Nous te prions, Seigneur !

Amen.[2]

 

2 ) arc 277 « à Dieu soit la gloire »

 

A Dieu soit la gloire pour son grand amour

Car de sa victoire s’est  levé le jour

Jésus à ma place est mort sur la croix

Il donne sa grâce à celui qui croit.

 

Gloire à Dieu ! gloire à Dieu !

Terre écoute sa voix !

Gloire à Dieu ! gloire à Dieu !

Monde réjouis-toi !

Oh ! venez au Père,

Jésus est vainqueur,

Que toute la terre chante en son honneur !

 

La foi, l’espérance ont chassé la peur

Une paix immense emplit notre cœur

Selon sa promesse, Jésus changera

Deuil en allégresse quand il reviendra.

 

Gloire à Dieu ! gloire à Dieu !

Terre écoute sa voix !

Gloire à Dieu ! gloire à Dieu !

Monde réjouis-toi !

Oh ! venez au Père,

Jésus est vainqueur,

Que toute la terre chante en son honneur !

 

PRIERE DE REPENTANCE

 

Nous nous présentons devant Dieu, pour lui remettre tout ce qui nous sépare ou nous éloigne de lui :

 

Seigneur,

 

Ouvre en moi

En espace de lumière chassant mes ténèbres.

 

Ouvre en moi

Un espace de courage chassant ma crainte.

 

Ouvre en moi

Un espace d’espérance chassant mon désespoir.

 

Ouvre en moi

Un espace de paix chassant mon trouble.

 

Ouvre en moi

Un espace de joie chassant ma peine.

 

Ouvre en moi

Un espace de force chassant ma faiblesse.

 

Ouvre en moi

Un espace de sagesse chassant mon désordre intérieur.

 

Ouvre en moi

Un espace de pardon chassant mes péchés.

 

Ouvre en moi

Un espace de tendresse chassant ma dureté.

 

Ouvre en moi

Un espace d’amour chassant ma haine.

 

Ouvre en moi

Un espace pour Toi chassant mon moi.

 

Seigneur, ouvre tout cela en moi, Seigneur ![3]

 

3 ) Spontané 1 arc 420 « tel que je suis » strophe 1

 

Tel que je suis, sans rien à moi,

Sinon ton sang versé pour moi

Et ta voix qui m’appelle à toi,

Agneau de Dieu , je viens, je viens.

 

PAROLES DE PARDON

 

Accueillons les paroles de pardon dans l’assurance que rien ne peut nous séparer de l’amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur :

 

Je suis le Dieu des vivants, je viens.

Je viens élargir ta tendresse,

Je viens élargir ton cœur,

Je viens élargir ta vie.

Je viens.

Et je te donne un cœur et un esprit nouveaux.

Je viens

Et je te donne un cœur et un esprit larges.

Je viens

Et je te donne mon pardon.

Lève-toi et va.

 

4 ) Spontané 2 arc 420 « tel que je suis » strophe 3

 

Tel que je suis,

Ton cœur est prêt

À prendre le mien tel qu’il est

Pour tout changer, Sauveur parfait,

Agneau de Dieu, je viens, je viens.

 

VOLONTE DE DIEU

 

Pardonné et libéré,

Écoutons ce que Dieu nous demande

Ne vis pas sur cette terre à la façon d’un locataire,

Ou bien comme en villégiature dans la nature.

Vis dans ce monde

Comme si c’était la maison de ton père.

Crois aux grains, à la terre, à la mer.

Mais, avant tout, à l’homme et à Dieu.

Aime le nuage, la fleur, le livre,

Mais avant tout, aime le Christ,

Et aime ton prochain qui t’est confié.

Sens la tristesse de la branche qui dessèche ;

De l’étoile qui disparait, de l’animal blessé.

Mais, avant tout, entends la tristesse de ton prochain.

Que tous les biens terrestres te prodiguent la j oie.

Que l’ombre et la clarté te prodiguent la joie.

Que les quatre saisons te prodiguent la joie.

Mais, avant tout,

Que l’amour de Dieu te prodigue la joie[4].

 

 

5) spontané 3 arc 420 « tel que je suis » strophe 4

Tel que je suis,

Ton grand amour,

A tout pardonné sans retour

Je veux être à toi dès ce jour

Agneau de Dieu, je viens, je viens.

 

Vie et liturgie n° 101 p. 1

[2] Vie et liturgie n° 103 p. 8

0[3] vie et liturgie n° 60 p. 4 - 5

[4] Vie et litrugie n° 121 p. 7²

LECTURES BIBLIQUES

 

Nous prions avant de lire les Écritures :

 

Seigneur,

Au soir de cette journée,

Nous voici devant toi,

Réceptifs, disponibles,

L’oreille aux aguets de ton message,

Les yeux ouverts sur l’invisible.

 

Donne nous d’être là quand l’heure est propice,

D’attendre dans la confiance,

De laisser croître ce qui prend du temps,

Et d’accueillir l’inattendu en chantant.

Notre chant, maintenant, c’est ta Parole !

Ensemble, nous l’écoutons

Pour que tout à l’heure, demain,

Nous la visions, chant mystérieux de ta grâce en nous.[1]

 

LECTURE BIBLIQUE ET PREDICATION

 

LUC 2, 22 – 40

HEBREUX 11, 9 - 18

 

 

6 ) arc 526 « Jésus est au milieu de nous »

 

Jésus est au milieu de nous

Son regard s’approche de nous

Sa douce voix l’entendez vous ?

Je veux vous bénir tous, je veux vous bénir tous !

Sa douce voix l’entendez-vous .

Je veux vous bénir tous !

 

Jésus est au milieu de nous,

Son regard s’abaisse sur nous,

Sa douce voix, l’entendez-vous ?

Je veux vous sauver tous, je veux vous sauver tous !

Sa douce voix l’entendez-vous ?

Je veux vous sauver tous !

 

Jésus est au milieu de nous,

Son regard s’abaisse sur nous,

Sa douce voix, l’entendez-vous ?

Oh ! je vous aime tous ! oh ! je vous aime tous !

Sa douce voix l’entendez-vous ?

Oh ! je vous aime tous !

 

PREDICATION

 

       Introduction :

Dernier dimanche de l’année, dernier jour de ce que nous appelons l’année… alors, que faisons-nous ? est-ce que nous nous penchons sur les 365 jours écoulés pour regretter ou nous féliciter ? Ou regardons-nous vers les 365 jours qui s’annoncent avec un cabas plein bonnes résolutions qui finiront aux oubliettes du temps qui passe ? bilan définitif ? ou bilan prévisionnel ? ah ! la retraite n’a pas éteint en moi la flamme de la comptable !

Mais c’est là où le bat blesse car avec notre texte, nous entrons dans un temps qui nous remet les pendules à l’heure : notre temps, n’est ni celui d’hier, ni celui de demain, tout juste, peut-être celui d’aujourd'hui ou plutôt de maintenant, déjà passé d’ailleurs, en tout cas pas un « temps qui passe » ou « un temps dans lequel nous passons ». Mais un temps de marche sur un chemin où l’important c’est, (mais non ce n’est pas la rose !), l’important c’est la main de Dieu qui tient la nôtre, l’important, c’est un amour intemporel, qui nous fait vivre, les deux pieds bien ancrés dans notre monde, des réalités où nous sommes les sujets d’une espérance toujours nouvelle, toujours là mais pas encore…

 

1) Marie et Joseph

 

Joseph et Marie viennent pour présenter leur enfant au Seigneur. La Torah, cet ensemble de prescriptions que les juifs s’efforcent de vivre au quotidien, est, à l’époque, comme une porte qui, si on la passe, permet d’entrer dans un monde de justice aux yeux de Dieu. Joseph et Marie donc sont des juifs pieux, et pauvres aussi ; c’est pourquoi leur offrande, une paire de volatiles, purs, cela va de soi, est modique mais acceptable.

C’est un couple, quand même très spécial, si l’on se souvient des évènements qui ont précédé la naissance de leur fils.

Joseph, un homme intègre et droit a pris pour femme, en toute connaissance de cause, et en se mettant hors la Loi, une jeune fille enceinte et pas de lui !

Sa compagne, elle, a pris un risque vital aux yeux de la Loi, en disant un « oui » inouï, stupéfiant, renversant, à une proposition qui pouvait la conduire à la lapidation !

 

Deux personnages hors du commun, et quelque part, hors la Loi pour leur temps… nous les retrouvons ici, tranquilous, si j’ose le dire ainsi, après toutes les péripéties qu’ils viennent de vivre, une paire de tourterelles dans leur panier, comme si de rien n’était, et leur bébé dans les bras.

 

Mais le Seigneur a décidé de ne pas les laisser s’endormir sur leurs lauriers et met en embuscade, sur leur chemin, deux vieux « paroissiens », tant pis j’ose l’anachronisme, deux vieux « paroissiens » donc, au bout de leur temps, si l’on compte le temps des hommes. Ils vont remettre au gout du jour l'histoire amorcée quelques mois plus tôt ; un peu comme si le Seigneur leur disait « ce n’était pas une blague ; la preuve par deux, par Siméon et par Anne. Ce que vous avez commencé à vivre avec moi perdure. Même les bergers, les anges, l’étoile, les mages, le bœuf, l’âne et tout le tralala… joyeusement saupoudrés dans quelques livres apocryphes, je les assume !  Je persiste et Je signe. »

Nous pourrions ici entamer une méditation sur le choix singulier de ces deux juifs hors normes, choix de Dieu, souverain, au milieu d’un peuple plein de « juifs pieux ». Apparemment, Lui, Il ne « voit » pas la piété comme eux. Bonne nouvelle pour tous les « hors normes » !

 

2) Siméon et Anne

 

- Pour Siméon, repu d’années, lui aussi, « juste et pieux » la vie ne se compte pas en jours ou en mois sur ses doigts ou dans son « agenda » (oui, bon, et en même temps, c’est moi qui écrit le texte), la vie se compte dans ses yeux puisque son regard est fixé sur « la consolation d’Israël ». Du coup, l’Esprit saint le conduit vers l’objet de son attente et lui offre le plus beau des cadeaux, celui que Siméon attendait depuis toujours : « « mes yeux ont vu ton salut, celui que tu as préparé devant tous les peuples, lumière pour la révélation aux nations et gloire de ton peuple Israël ».

Et voilà que « l’Esprit saint s’en mêle. Il vient à la rencontre de la Loi pour proclamer son accomplissement. Ce n’est pas une coïncidence, mais la marque propre du « Christ du Seigneur ». Et « c’est maintenant que tout se joue ». L’enfant Jésus est présenté comme l’évènement charnière entre passé et avenir, promesse et accomplissement. Il concentre en lui toutes les bénédictions de Dieu. Pourtant, ce que voit Siméon n’est qu’une toute jeune pousse d’humanité à qui il faudra une trentaine d’années  pour déployer sa pleine stature. Siméon investit l’intégralité de sa joie et de sa tendresse pour des jours qui ne seront plus les siens. Ainsi, par le don de l'Esprit, la foi concentre dans une attente comblée, le souvenir du passé et une sorte de « mémoire de l’avenir. Ce qui n’était encore que promesse pour Abraham (…) devient certitude décisive ».

Pour Siméon, donc, pas d’année passée ou d’année à venir, mais un parcours que l’on peut résumer en une phrase : vivre dans la lumière et mourir en paix[2]. Bonne nouvelle pour toutes celles et tous ceux qui comptent avec les yeux !

 

- et Anne ? Une femme pieuse, qui, dans le temple, prenait part au culte jour et nuit, par des jeûnes et des prières. « Aucun autre personnage de l'évangile ne jouit d’une carte d’identité aussi complète. Peut-être pour dire l’exceptionnel de sa situation. Et les chiffres ne sont pas anodins : 7 ans de mariage comme pour sanctionner la plénitude de cette union ; 84 ans d’âge : 7 fois douze (la globalité de la création cumulée avec l’élection des tribus, nous dit la revue Lire et dire). A elle seule, Anne, figure de la grâce de Dieu, représente l’attente de tout un peuple qui se relaie dans le Temple pour y rencontrer le Seigneur. Bonne nouvelle pour toutes celles et tous ceux qui attendent !

 

- et les deux vieux « paroissiens » deviennent tout à coup si actuels, si présents dans le temps du Messie enfin venu, qu’on en oublie les âges, et les cheveux blancs. Siméon et Anne, pour s’être inscrit depuis si longtemps dans le sillage de la grâce, accèdent enfin à la lumière. Avec eux, les aîné(e)s peuvent relever la tête et se fondre dans le rôle de veilleurs habités par l'Esprit qui éclairent la scène du monde et de l’histoire. Bonne nouvelle pour tous les aîné(e)s !

 

3) hors du temps !

 

Nos personnages sont l’illustration lumineuse de ce qu’écrit Paul dans l’épitre aux Hébreux : l’attente de la foi n’est jamais vaine. Dans ce glissement hors de notre temps, de la promesse jusqu’à son accomplissement, nos personnages ont marché dans l’obéissance pour les uns, dans la persévérance pour les autres, et pour tous, dans la certitude d’une espérance qui ne peut que connaitre la joie de la réalisation.

C’est la confondante assurance que nous sommes hors de notre définition du temps, dans la présence éternelle d’un amour que rien ne dément.

 

Conclusion :

En conclusion, écoutez cette petite histoire :

« Un sage avait l’habitude de dire à ses disciples qu’on pouvait tirer un enseignement spirituel de tous les évènements de la vie.

Un disciple lui a demandé quel enseignement on pouvait recevoir d’un train. Le sage a répondu : il t’enseigne qu’il faut faire les choses en leur temps car pour une seule petite minute de retard, tu peux rater ton train et gâcher ton voyage sur cette terre »[3].

 

Mais cette histoire, bien entendu, malgré la présence du train, c’était AVANT celles dont nous venons de parler. Un enfant est né, il nous a été donné et toutes les perspectives de l’humanité se sont déplacées de l’attente à la reconnaissance du don parfait. Rater le train c’est ennuyeux, j’en sais quelque chose puisque pour cause de déraillements d’horaires dans les gares parisiennes, ma nièce, fêtera Noël en famille avec une semaine de décalage ! Oui, rater le train c’est ennuyeux, mais la fête aura quand même lieu !

Car même si nous prenions, à l’impromptu, sans crier gare, un chemin de traverse, n’imaginez pas UN SEUL INSTANT que cela prendra le Seigneur au dépourvu et que la grâce que vous aviez en vue disparaitra dans l’horizon de votre dos.

 

Jacques Ellul écrit : « je pense que, comme un joueur d’échecs porté à l’infini, Dieu prévoit tous les possibles de toutes les décisions, de tous les choix éventuels de l'homme, et, à l’égard de chacun de ces possibles, Dieu prépare à l’avance  Sa réponse et Sa révélation particulières »[4].

 

Quelle bonne nouvelle pour nous toutes et tous ! Qu’elle soit, dans vos vies, le ferment fécond des jours à venir. Amen !

 

 

 

 

APRES LA PREDICATION

 

Temps musical :

 

6 b o come, o come Emmanuel (Piano guys)

 

7 ) arc 316 « peuples qui marchez » en entier

 

Peuples qui marchez dans la longue nuit,

Le jour va bientôt se lever.

Peuples qui cherchez le chemin de vie,

Dieu lui-même vient vous sauver,

Peuples qui cherchez le chemin de vie

Dieu lui-même vient vous sauver.

 

Il est temps de lever les yeux

Vers le monde qui vient,

Il est temps de jeter la fleur

Qui se fane en vos mains.

 

Peuples qui marchez dans la longue nuit,

Le jour va bientôt se lever.

Peuples qui cherchez le chemin de vie,

Dieu lui-même vient vous sauver,

Peuples qui cherchez le chemin de vie

Dieu lui-même vient vous sauver.

 

Il est temps de tuer la peur

Qui vous garde en ses liens.

Il est temps de porter la croix

Jusqu’au bout du chemin.

 

Peuples qui marchez dans la longue nuit,

Le jour va bientôt se lever.

Peuples qui cherchez le chemin de vie,

Dieu lui-même vient vous sauver,

Peuples qui cherchez le chemin de vie

Dieu lui-même vient vous sauver.

 

Il est temps de bâtir la paix

Dans ce monde qui meurt.

Il est temps de laisser l’amour

Libérer votre cœur.

 

Peuples qui marchez dans la longue nuit,

Le jour va bientôt se lever.

Peuples qui cherchez le chemin de vie,

Dieu lui-même vient vous sauver,

Peuples qui cherchez le chemin de vie

Dieu lui-même vient vous sauver.

 

Il est temps de laisser les morts

S’occuper de leurs morts

Il est temps de laisser le feu

Ranimer votre cœur.

 

Peuples qui marchez dans la longue nuit,

Le jour va bientôt se lever.

Peuples qui cherchez le chemin de vie,

Dieu lui-même vient vous sauver,

Peuples qui cherchez le chemin de vie

Dieu lui-même vient vous sauver.

 

[1]Vie et litrugie n° 33 p.1

 

[2] Lire et dire p. 20 à 24

[3] Antoine Nouis  « Un catéchiosme protestant » page 452

[4] Jacques Ellul Ce Dieu injuste… ? p. 92

CONFESSION DE FOI

 

Nous confessons notre foi.

 

Je crois que tous ensemble, même en trébuchant,

Nous marchons vers Dieu.

 

Je crois que Dieu se révèle par une parole

Et qu’il nous appelle à une vie de partage,

D’intelligence et d’innovation.

 

Je crois que Dieu offre liberté, justice et service à chacun de nous.

 

Je crois que Jésus Christ a révélé l’amour de Dieu

Pour toute femme et tout homme de ce monde.

Par sa parole et par ses actes

Il a donné sa vie

Pour que l’être humain vive libre et libère à son tour.

 

Je crois que Jésus chemine à nos côtés et en nous.

Il est présent pour tous ceux qui font vivre l’harmonie dans la confusion,

La joie dans le malheur,

La bonté dans le mépris

Et la vérité dans l’injustice.

Il fait grandir notre foi,

Il suscite notre témoignage

Et il encourage notre confiance.[1].

 

OFFRANDE

En ce temps où nous vivons, en communion les uns, les unes avec les autres, dans le cadre d’une législation qui veut nous protéger, nous n’oublions pas que la vie continue dans l’Église protestante unie de France. Qu’un temps d’offrande soit toujours un désir de vos cœurs. Pas de confinement pour les virements postaux ou bancaires, et pas davantage pour les chèques. Plus que jamais, l’Église a besoin de nous. Souvenons-nous des paroles de Paul dans l’épitre aux Corinthiens : Dieu est puissant, pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin que vous ayez de quoi faire toutes sortes de bonnes œuvres.

ANNONCES

 

PRIERE D’INTERCESSION

 

Éclairés et rassemblés par la Parole, nous prions pour notre monde et ses habitants :

Seigneur,

Souvent nous pensons être maitres de nos vies

Soudain des temps exceptionnels surgissent.

Nos cœurs chavirent et nos certitudes fondent.

 

Nous détournons nos regards

Des circonstances de nos vies

Et nous tournons résolument vers Toi.

Nous Te louons de toutes nos forces

Pour tous Tes hauts faits.

Tu es Celui qui protège et guérit.

Nous venons à Toi,

En ces tps de déroute, de détresses.

 

Tu es Celui qui donne la force et l’espérance,

En tout temps et particulièrement

Dans les périodes troublantes et troublées.

Soit loué pour Ta sagesse et Ton immense grandeur.

 

Seigneur, nous te demandons

D’envoyer le Consolateur,

Afin qu’Il se tienne auprès des familles

Qui sont éprouvées.

Les derniers évènements de ce monde

Nous ont rendus plus sensibles aux fragilités

De nos constructions et systèmes.

Nous discernons

Que les équilibres de notre société sont fragiles,

Que des temps difficiles se profilent.

Des entreprises risquent la faillite,

Mettant en péril des emplois.

Seigneur, accorde aux décideurs

Sagesse et discernement

Par Ton Saint-Esprit.

 

Père !

Nous faisons le choix de ne pas perdre espoir,

Mais de regarder à Jésus qui est le Bon Berger,

Celui qui prend soin de nous.

Puisses-tu demeurer en nous,

Pour que nous ne soyons point troublés,

[Et que demeurant en toi,

Nous soyons des instruments efficaces et aimants entre tes mains].[2] 

 

Notre Père qui es aux cieux,

Que ton nom soit sanctifié,

Que ton règne vienne,

Que ta volonté soit faite

Sur la terre comme au ciel.

Donne nous aujourd’hui notre pain essentiel ;

Pardonne-nous nos offenses

Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,

Ne nous laisse pas entrer en tentation,

Mais délivre-nous du mal

Car c’est à toi qu’appartiennes

Le règne, la puissance et la gloire

Pour les siècles des siècles. Amen.

       

ENVOI

 

Voici les paroles d’envoi et de bénédiction de la part du Seigneur :

 

Et voici l’encouragement du Seigneur :

« Je te souhaite pour l’année qui s’ouvre

non pas de réussir dans toutes tes entreprises,

mais de recevoir et d’accueillir

dans ton cœur et dans ta vie,

jour après jour et pas après pas,

l’amour de Dieu qui donne sens à l’existence.

Je te souhaite, non de ne subir aucun échec,

Mais d’accueillir comme un don immérité

La force de te tenir debout malgré les lourds fardeaux.

 

Je te souhaite, non des jours paisibles,

Mais la capacité de te laisser déranger par les autres,

D’accueillir celui qui est différent comme un envoyé de Dieu. »

 

Que la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un même corps,

Règne dans vos cœurs.

Dieu vous bénit et vous garde.

Amen[3].

 

BENEDICTION

 

Que la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un même corps,

Règne dans vos cœurs.

Dieu vous bénit et vous garde.

Amen[4].

 

8) arc 882 « que la grâce de Dieu »

 

Que la grâce de Dieu soit sur toi

Pour t’aider à marcher dans ses voies.

Reçois tout son pardon

Et sa bénédiction

Va en paix, dans la joie, dans l’amour.

 

9) « joy  to the world » Pentatonix

 

[1]Petite liturgie de Pomeyrol p. 134

[2] Vie et liturgie n° 121 p. 5-6

[3] Vie et liturgie n° 37 p.3

[4] Vie et liturgie n° 37 p.3

Publié dans culte intégral

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