En chemin et " en vrac" avec Matthieu 5, 34 - 37 (3 "vrac")
Avertissement : si tu es sujet au stress ou enclin à l'infarctus, il serait préférable que tu lises directement les commentaires d'Antoine Nouis
Cher(e)s ami(e)s
Le soleil est-il au rendez-vous chez vous comme il l’est ici, à Sigean ? je ne suis pas poète et je ne sais trouver les mots pour dire le plaisir de cette ambiance de fin de printemps qui baigne mon village, mon quartier, ma rue, ma maison. Ouh ! que de possessifs ! va falloir que je fasse gaffe… je pense à un pasteur qui, avec une photo de ses promenades autour de chez lui, nous offre chaque matin, un démarrage journalier poétique avec ses commentaires sur les toutes petites choses qui font le sel de ses trajets. Voici ce qu’il écrit ce matin : « L’horizon s’éclaircit mais qu’il encore lointain le rayon de soleil… Le vent chassera-t-il les nuages avant que l’ondée ne vienne gêner la marche ? Pèlerin poursuit ton chemin jusqu’à la rencontre, jusqu’à la pause, jusqu’à la découverte. Pèlerin, chante la vie, chante la joie, chante la foi, au cœur de la nature qui s’éveille, qui s’offre à la contemplation. Pèlerin, place tes pas dans Ses pas, et le chemin te conduira au-delà des nuages jusqu’à la pleine lumière » ! » Tous les matins, je savoure sa poésie, la photo qu’elle commente et je mets mes pas dans les siens. Si le cœur t’en dit, tu peux avoir pour « ami » sur Facebook Olivier Filhol, pasteur et président de la région Epudf Nord-Normandie.
Et moi, je reprends mon vagabondage dans l’Évangile de Matthieu 5, 34 – 37. Un pasteur s’engage sur une voie, celle du choix : le oui, ou le non, impliquent un choix. Il associe notre péricope à Deutéronome 32, 15 – 20, célébrissime exhortation au choix de vie ou de mort proposé par Moïse. Dieu merci, si j’ose utiliser cette expression, nos oui / non ne sont pas toujours des choix vitaux même prononcés sous serment. Il n’empêche qu’il m’arrive d’oublier, bien souvent, parce que « ça m’arrange » cet ordre formulé par Jésus. J’oublie volontiers que « Lui en moi » devrait être un moteur permanent de sincérité, de paroles vraies. Même un « pieux mensonge » peut gripper ce moteur. Et me voilà dans la lecture du « ce qu’on y ajoute vient du malin »… et ben !
Voilà un commentaire qui me ramène à mes lectures de la semaine, tellement riches d’encouragements. Celle du livre de Daniel Bourguet « au bord du Jourdain », formidable plaidoyer apologétique de la communion d’amour trinitaire. Et aussi cette lecture d’une remarque de Maurice Zundel : « Dans l’ouverture du cœur de Dieu à travers le cœur du Christ, il y a justement cette manifestation incroyable et merveilleuse que Dieu est Dieu parce qu’il se communique, qu’il est Dieu parce qu’il se donne tout, parce qu’il est la désappropriation infinie et éternelle, parce qu’il a la transparence d’un enfant, une transparence où toute espèce appropriation est impossible, où le regard est toujours dirigé vers un « l’Autre », où la personnalité, où le moi n’est qu’un pur et infini altruisme ». Alors, puisqu’Il est en moi, comment mon oui pourrait-il être autre chose qu’un oui dans la présence tendre et compatissante qui m’habite ? Voilà la pensée qui va largement occuper ma semaine !
Bien, panne d’électricité, gros orage qui a l’air de ne pas savoir s’il veut faire une pause ou augmenter la cadence… la pluie ! je sais, c’est embêtant quand on a prévu de faire des courses, ou un pique-nique ou… mais quelle bénédiction ! Tant de nos contemporains en sont privés ! Oui, cette eau du ciel est un heureux évènement et de toute façon, il faut bien que les escargots fassent leur balade dans les champs de temps en temps !
19 h : Je viens de vivre le « culte protestant » sur RCF après un petit cafouillage : il fallait se brancher sur RCF et non sur une antenne régionale. Un culte priant et riche d’une prédication édifiante. A réécouter, peut-être ? Nos cultes, à Narbonne, reprendrons au temple le 21 juin.
Sinon, juste pour le fun, un nouveau quizz d’Interbible sur Jean le Baptiste : http://www.interbible.org/responsive/Quiz30-Baptiste.html?fbclid=IwAR0TxEwCrRyvAjcVDGoSvh_rg20Cjn4osC1X1mEqg0245p2rwhJzE7Jy2Ug
Lui, dans l’amour qui porte chaque seconde de sa « vie » (enfin, c’est le mot terrien mais qui sait comment s’appelle ce qu’Il vit maintenant !), combien Il doit à la fois se réjouir de toutes celles et ceux qui sont debout et combien grande sa compassion pour celles et ceux qui sont à terre. Nous, nous nous attendons à Lui, dans notre temps, notre ici et notre aujourd'hui. Viens, Seigneur, viens ! En ce temps de Pentecôte, nous te chantons : « lumière de Dieu, inonde la terre, visite nos cœurs et demeure avec nous ». Mais si, je peux bien chanter, la pluie est passée !