En chemin et "en vrac" avec Matthieu 5, 3 - 12 (Nouis 2)

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En chemin et "en vrac" avec Matthieu 5, 3 – 12 (2 Nouis)

Avertissement : si tu es sujet au stress ou enclin à l'infarctus, il serait préférable que tu lises directement les commentaires d'Antoine Nouis

 

HEUREUX

        Sur les âpres chemins d’obscure pauvreté,

        Jésus, tu fus la vie heureuse et débordante,

        Esprit toujours ouvert, sagesse où l’amour chante,

        Harmonie immortelle, espoir illimité...

        Tu fus source de paix, phare de vérité,

        Ton âme, toute sainte, au fort de la tourmente,

        Penchée aux flots cruels de notre mer démontée

        Priant pour tes bourreaux sauva l’humanité.

        Attachés à ton cœur comme à l’arbre le lierre,

        A ses purs battements notre extrême misère

        Humblement s’affermit dans un vouloir meilleur.

        Ton saint amour nous gagne à l’« extraordinaire »,

        La vie en Dieu qui monte à l’ultime Lumière,

        Par toi nous est possible, ô sublime Veilleur !

(Bulletin de la Fraternité des Veilleurs n° 2 1925)

 

Ainsi s’exprimait une « Veilleuse » il y a maintenant près d’un siècle ! L’espérance chevillée au cœur, ou selon son expression « attachés à ton cœur comme à l’arbre le lierre », ainsi en est-il aussi pour nous.

 

Nous qui, parfois, comme Jésus le dit au verset 4, pleurons, nous pouvons entendre Antoine Nouis raconter pour ce verset une belle histoire, celle d’une goutte d’eau offerte par Dieu à Adam et Eve quand ils furent chassés de l’Eden. « Quand vous rencontrerez une catastrophe et quand vous vivrez une grande émotion, cette goutte d’eau sortira de vos yeux et coulera sur votre joue. Vous saurez que je suis avec vous et vous serez consolés. (…) La consolation est précédée par les larmes » ajoute-t-il.

 

En fait, quand on y regarde de plus près, on pourrait dire que Jésus s’est contenté de jeter un coup d’œil autour de lui pour y voir toutes celles et tous ceux dont il va ensuite parler : des pauvres, des endeuillés, des affamés etc. ça, ça ne manquait pas dans son entourage et sur les chemins où il marchait. Et me voilà plongée, pour commencer, sur moi-même ! non pas pour me plaindre du passé ou du présent, mais avec la pensée que Lui, que je suis sur ces chemins là, Il sait et Il le dit. Il me dit qui je suis, comment ma vie a construit ce que je suis aujourd'hui, et ce qui est magnifique, il me donne l’espérance, cette espérance qui voit à travers tous les murs que ma vie a construits, qui passe à travers tous les marais où il m’est arrivé de m’embourber, qui saute par dessus tous les gouffres où j’ai failli tomber, pour me dire de bannir la crainte et les questionnements inutiles. Il me rappelle que déjà, je vis le Royaume et ses bienfaisantes lumières, déjà l’Esprit a implanté en moi son fruit qui, jour après jour, grandit. Je sais, il n’avance pas très vite, mais quand même !

 

Heureux ceux qui pleurent ! car ils seront consolés !

 

Pas facile, cependant, d’affirmer ce qui semble être un superbe oxymore ! Une certitude : nous sommes appelés à être des « hommes » et des « femmes » debout, dirais-je même, « vent debout » auprès de celles et ceux qui « pleurent ». Ce matin, un ami enterrait sa maman. Etre là…

 

Quant à ma semaine, elle fut très « agendatée pleine », si j’ose le dire ainsi, beaucoup de visites, de déplacements et de repas associatifs. Cela ne m’a pas empêchée de me pencher sur une intéressante interview plutôt inattendue ; figurez-vous qu’un journaliste du Cep a pu interviewer Calvin ! si ! si ! la preuve :

« Calvin interviews imaginaires » : http://poitierf.free.fr/bulletin.html

 

        Quant aux feux qui s’embrasent un peu partout dans l’Aude, dans l’Héraut et les P.O. comment ne pas rendre grâce pour la magnifique, l’extraordinaire et vitale corporation des sapeurs pompiers avec une pensée pour ceux qui, cette année ont perdu la vie au service de leur concitoyens : 6 déjà, n’est-ce pas 6 de trop ?

 

        Lui, n’est-Il pas aussi venu pour servir, éteindre tous les feux qui s’ébauchent et peuvent prendre rapidement de l’ampleur dans nos cœurs et nos esprits ? Lui seul dispose du « matériel » pour combattre ces feux-là. Quelle eau bienfaisante Il nous dispense ! L’eau de la vie ! Laisse là couler, là, dans tout ton être et rend grâce !

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